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ROSNA KITKA et Mesechinka

Dernière mise à jour : 12 juil. 2018

Pour la première fois, le groupe vocal Rosna Kitka posa ses voix en France.

Une polyphonie traditionnelle et féminine qui fêta la journée de la femme au Carla-Bayle, à Foix et à Toulouse du 7 au 9 mars 2018.



Trois concerts organisés avec la chorale ariégeoise Mesechinka. Ce dernier groupe dirigé par Amber Céolta, qui assura la première partie du concert, est à l'origine de la venue de Rosna Kitka en France : «J'ai organisé l'année dernière un stage pour mon groupe à Veliko Tarnovo dans le nord de la Bulgarie où nous avons rencontré Rosna Kitka, détaille Amber Céolta. On a fait le stage sous la direction de Georgie Petrov, le chef de chœur, et quelques femmes du groupe. Ils ont fait un concert privé pour nous et j'ai donc lancé une invitation en France. Mesechinka fête ses 10 ans et l'idée est de célébrer cet anniversaire avec Rosna Kitka.»


La vie, la fête, l'amour…

Le groupe, qui a gagné de nombreux prix pour la beauté et la précision de ses chants, est composé de 15 chanteuses habillées en costumes traditionnels accompagnées par trois musiciens jouant sur des instruments tout aussi traditionnels dont la kaval (flûte), tambura (luth) et gaida (cornemuse).

Les chansons traditionnelles 100 % bulgares, qui existent depuis des siècles, parlent de la vie, la fête, l'amour. En Bulgarie, c'est plutôt les femmes qui chantent en polyphonie. Le timbre de leur voix est très particulier et puissant, fait pour être entendu dans les montagnes. «La polyphonie est différente de la musique occidentale parce qu'il y a beaucoup de dissonance, ça veut dire que les notes à intervalles très proches frottent. Les rythmes de ces chants sont souvent irréguliers, des rythmes que l'on ne trouve pas en Europe de l'ouest», explique Amber Céolta. Une musique de caractère, donc, et entraînante liée au contexte agropastoral et au mode de vie communautaire ancestral, aux fêtes calendaire, veillées, moissons

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